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Tel que tu es ...
04/06/2005 16:51

Le Porteur d' eau
En Chine, un porteur d’eau possédait deux grosses cruches, chacune d’elle pendante aux extrémités d’une solide perche qu’il portait sur ses épaules.
L’une des cruches était fêlée, tandis que l’autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d’eau.
À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d’eau à sa maison.
Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu’elle était supposé produire.
Après ces 2 années de ce qu’elle percevait comme étant une faillite totale de sa part , un jour, près du ruisseau, elle s’adressa au Porteur d’eau , « J’ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. »
Le Porteur s’adressa à la cruche, « As-tu remarqué qu’il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l’autre cruche?
C’est que j’ai toujours été conscient de ta fêlure, et j’ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées. Durant ces deux années j’ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison »
La morale :
Chacun de nous avons nos imperfections. Nous sommes tous des cruches fêlées.
Mais ce sont les failles et les fêlures que chacun de nous avons qui rend notre vie commune plus intéressante et gratifiante.
Vous devez accepter chaque personne pour ce qu’elle est, et percevoir ce qu’il y a de bon en elle.

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Passé, Présent, Futur
04/06/2005 12:32
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Envoyé : 08/04/2005 22:21 |
Passé, Présent, Futur...
Le Passé, le dos courbé fouillant ses souvenirs et le Futur les yeux tournés vers l'Avenir conversaient il n'y a pas si longtemps.
Je ne vous comprends pas, disait le Passé. Vous perdez votre temps! Où pensez-vous allez avec vos rêveries? Vous n'êtes même pas sûr d'être encore là demain.
Peut-être, répondit le Futur, mais puis-je vous dire que pour ma part, je trouve votre attitude quelque peu farfelue. Vous vous nourrissez de choses disparues qui ne reviendront plus et de plus impossibles à changer. Avouez qu'il faut être vraiment un peu bizarre pour se complaire ainsi dans un monde désuet et qui, dans bien des cas, est rempli de regrets.
Plein de respect envers ses pairs, le Présent avait écouté toute la conversation. Messieurs, dit-il alors, puis-je me permettre d'émettre une opinion? allez-y dirent le Passé et le Futur pour une fois d'accord. Vous avez la parole, nous vous écoutons.
Le Présent, calmement, énonça ce qui suit:
Mon cher Passé, avec vos souvenirs, il est clair que vous êtes précieux, pour autant bien sûr qu'ils soient agréables, plaisants et heureux.
Quand à vous cher Futur rêveur, plein de projets, il y a là une question de mesure: les projets, il en faut, c'est bien évident car ils sont des moteurs d'action, mais ils ne doivent pas cependant entraver le parcours du présent, qui lui, a comme mission de vivre intensément chaque minute, chaque heure ou encore chaque moment.
Souvenirs ou projets, ne peuvent en aucun cas museler le présent ou limiter sa vie, mais bien tout au contraire le rendre plus attrayant, accompagné par quelques beaux souvenirs, alors le Présent se vivra pleinement...
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La rivière de notre enfance
04/06/2005 12:25
magnifique chanson de Didier Barlivien, interprétée par Michel Sardou et Garou

LA RIVIERE DE NOTRE ENFANCE
Je me souviens d'un arbre Je me souviens du vent De ces rumeurs de vagues Au bout de l'océan Je me souviens d'une ville Je me souviens d'une voix De ces Noëls qui brillent Dans la neige et le froid
Je me souviens d'un rêve Je me souviens d'un roi D'un été qui s'achève D'une maison de bois Je me souviens du ciel Je me souviens de l'eau D'une robe en dentelle Déchirée dans le dos
Ce n'est pas du sang qui coule dans nos veines C'est la rivière de notre enfance Ce n'est pas sa mort qui me fait d'la peine C'est de n'plus voir mon père qui danse
Je me souviens d'un phare Je me souviens d'un signe D'une lumière dans le soir D'une chambre anonyme Je me souviens d'amour Je me souviens des gestes Le fiacre du retour Le parfum sur ma veste
Je me souviens si tard Je me souviens si peu De ces trains de hasard D'un couple d'amoureux Je me souviens de Londres Je me souviens de Rome Du soleil qui fait l'ombre Du chagrin qui fait l'homme

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Sans toi
04/06/2005 11:59

Sans Toi
Sans toi ma vie n'aurait plus d'importance
Sans toi je ne verrais plus le soleil
Je ne serais qu'une ombre errante
Qui existe mais ne vit pas.
Tu m'as fait découvrir l'amour
Mon coeur est inondé de joie
Chaque matin à mon réveil je te regarde
Je veux être sure que tu es toujours là.
Je rêve encore de nuits d'ivresse
Je rêve de journées toutes ensoleillées
De tous ces longs moments
Que nous passons à nous parler.
Je rêve encore de nos champs
Où nous courrions comme des enfants
Tu cueillais une marguerite
Et tu l'effleuillais tranquillement sur moi.
Nous connaissons le bonheur
Nous le nourrirons de tendresse
Et de caresses
Jusqu'à la fin de notre temps.

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Croire au soleil
04/06/2005 11:42
en réponse au message du jour de Laurent du 3 juin 
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